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Writer's pictureTowanou Johannes

États-Unis : nouveau coup de théâtre juridique pour Donald Trump

Donald Trump / Président américain élu

Un coup de théâtre juridique secoue les États-Unis. La justice fédérale suspend les poursuites contre Donald Trump, mettant en lumière les limites d’un système face à un président controversé.


Une protection institutionnelle en jeu


Le lundi 25 novembre 2024, la juge Tanya Chutkan a entériné la recommandation du procureur spécial Jack Smith visant à suspendre les poursuites contre Donald Trump pour ingérence électorale.


Cette décision s’appuie sur une règle vieille de plus d’un demi-siècle du ministère de la Justice, interdisant de poursuivre un président en exercice.


Jack Smith a rappelé l’importance de préserver la continuité institutionnelle :


« Une telle mesure garantit la stabilité des institutions et respecte les principes constitutionnels. »


Cependant, cette décision n’efface pas les accusations, laissant ouverte la possibilité de relancer les dossiers à la fin du mandat de Trump.


Des poursuites en suspens mais pas éteintes


Si l’ingérence électorale est mise entre parenthèses, l’affaire des documents classifiés demeure incertaine.


En Floride, une autre décision a compliqué le tableau : la juge Aileen Cannon a jugé inconstitutionnelle la nomination de Jack Smith, annulant une partie de la procédure.


Jack Smith a choisi de ne pas contester ce jugement, renforçant l’impression d’un paysage judiciaire morcelé.


Victoires et prudence dans les réactions


Du côté de l’ancien président, l’annonce a été accueillie avec enthousiasme.


Steven Cheung, son directeur de communication, a qualifié cette décision de « victoire majeure pour l’État de droit ».


En revanche, certains démocrates craignent que cette suspension n’affaiblisse l’image d’une justice impartiale, notamment si les poursuites reprennent après la présidence de Trump.


Une démission qui interpelle


Dans un autre dossier, Damian Williams, procureur fédéral de Manhattan, a démissionné.


Premier Afro-Américain à occuper ce poste prestigieux, Williams avait piloté des affaires marquantes : l’inculpation de P. Diddy pour exploitation sexuelle, une enquête sur le maire démocrate de New York, et la condamnation du magnat des cryptomonnaies Sam Bankman-Fried.


Cette démission intervient alors que Donald Trump s’apprête à nommer Jay Clayton, ancien patron de la SEC, à ce poste stratégique.


Une nomination qui illustre la volonté du président de renforcer son contrôle sur les institutions judiciaires.


Une justice en mutation


Ces événements mettent en lumière les tensions entre la justice et le pouvoir politique aux États-Unis.


La suspension des poursuites contre Donald Trump reflète les défis d’un système confronté à des situations inédites.


L’équilibre entre indépendance judiciaire et stabilité institutionnelle reste plus fragile que jamais.


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