
C'est un bras de fer juridique et politique qui s'annonce. Le président Donald Trump a déclenché une nouvelle tempête à Washington en déclarant invalides les pardons de dernière minute accordés par Joe Biden à plusieurs personnalités, dont les membres du comité du 6 janvier. Selon Trump, ces grâces présidentielles auraient été signées à l’insu de Biden via un autopen, un dispositif mécanique permettant de reproduire une signature.
Une décision explosive
Dans une publication sur son réseau Truth Social, Donald Trump a affirmé que les pardons octroyés par Biden étaient « nuls, caducs et sans effet juridique ».
Il accuse les bénéficiaires, notamment Liz Cheney et Adam Kinzinger, d’avoir orchestré eux-mêmes leur immunité, et promet des enquêtes au « plus haut niveau ».
Toutefois, Trump n’a fourni aucune preuve étayant ses accusations, et les membres du comité du 6 janvier ont immédiatement réagi en rejetant ces allégations comme étant purement politiques.
Bennie Thompson, ancien président du comité, a qualifié cette nouvelle offensive de « manœuvre désespérée ».
L’utilisation de l’autopen : une fausse polémique ?
L’argument de Trump repose sur l’idée que Biden n’aurait pas signé personnellement ces pardons.

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