Un président africain en exercice cité dans une affaire de drogue...
- Towanou Johannes
- 5 days ago
- 3 min read

Avec l'élection présidentielle qui agite déjà l'opinion nationale, c'est une affaire dont le président aurait voulu être épargné.
Une décision judiciaire récente oblige la FBI et la DEA à publier des documents relatifs à une enquête menée dans les années 1990, impliquant le président Bola Ahmed Tinubu.
Cette ordonnance fait suite à une poursuite en vertu de la Freedom of Information Act (FOIA) déposée par l'activiste américain Aaron Greenspan en juin 2023.
La décision de la cour a révélé que les agences américaines n'avaient pas justifié de manière logique ni plausible la rétention des documents demandés.
L'impact de la décision sur le dossier de Tinubu
Le juge Beryl Howell, de la Cour de district des États-Unis pour le district de Columbia, a ordonné que la FBI et la DEA recherchent et traitent les documents non-exempts liés à l'enquête sur Tinubu.

Cela pourrait révéler des détails longtemps dissimulés concernant l'implication présumée du président nigérian dans des activités de blanchiment d'argent, notamment en lien avec des procédés de trafic de héroïne à travers des comptes bancaires américains.
Cela dit, les informations contenues dans ces documents remontent à plus de 30 ans et sont déjà connues du public, d’après la Présidence nigériane.
Réaction de la Présidence : "Rien de nouveau dans les documents du FBI et de la DEA"
La Présidence nigériane a réagi à l'ordonnance du tribunal américain qui oblige la FBI et la DEA à publier lesdits documents.
Le Conseiller spécial du président Tinubu pour l'Information et la Stratégie, Bayo Onanuga, a déclaré qu'il n'y avait rien de nouveau à révéler dans les rapports de la FBI et de la DEA.
Selon lui, les avocats de Tinubu examinent la décision du tribunal américain, tout en soulignant que ces documents n'ont pas incriminé le président nigérian.
"Il n'y a rien de nouveau à révéler. Le rapport de l'agent Moss du FBI ainsi que celui de la DEA sont dans l'espace public depuis plus de 30 ans. Ces rapports n'ont pas incriminé le dirigeant nigérian. Les avocats sont en train d'examiner la décision."— Bayo Onanuga, Conseiller spécial du président Tinubu
Comments