Ukraine: tensions explosives entre Trump et Zelensky à la maison blanche

Volodymyr Zelensky et Donald Trump, dans le bureau ovale ce 28 Février 2035 ©AFP

La rencontre tant attendue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche a viré à l'affrontement. Alors qu'un accord sur l'exploitation des minerais ukrainiens devait être signé, les discussions ont pris une tournure houleuse, contraignant le président ukrainien à quitter précipitamment Washington.

Un tête-à-tête sous haute tension

Volodymyr Zelensky, en visite officielle aux États-Unis, espérait renforcer son partenariat avec Washington à travers un accord stratégique sur les ressources minières de son pays.

Mais l'échange avec Donald Trump a rapidement dégénéré. Dès les premières minutes, le président américain a imposé un ton offensif, exigeant que l’Ukraine négocie un cessez-le-feu avec la Russie.

"Concluez un accord ou nous vous laissons tomber", aurait lancé Trump, mettant Zelensky sous pression.

Le leader ukrainien, refusant toute concession face à Vladimir Poutine, a tenu bon, ce qui a envenimé les débats.

Une sortie précipitée et une conférence de presse annulée

Face aux tensions croissantes, la Maison-Blanche a annulé la conférence de presse conjointe initialement prévue.

Zelensky, visiblement furieux, a écourté sa visite et quitté Washington sans la signature de l'accord sur les minerais.

Malgré cet affrontement, le président ukrainien a tenu à remercier les États-Unis :

"Merci à l'Amérique, merci pour votre soutien, merci pour cette visite. L’Ukraine a besoin d’une paix juste et durable, et nous travaillons précisément pour cela."

Trump maintient sa ligne dure

Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a justifié son attitude, accusant Zelensky d’être "ingrat" et de "manquer de respect aux États-Unis".

Selon lui, le président ukrainien n’est "pas prêt à faire la paix" et devrait "revenir quand il sera prêt pour des négociations".

Son vice-président, J.D. Vance, a également enfoncé le clou, critiquant Zelensky pour son "attitude provocatrice".

Réactions en chaîne en Europe

L’échange tendu entre les deux hommes a provoqué une onde de choc en Europe.

Plusieurs dirigeants ont affiché leur soutien à Zelensky. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a écrit sur X :

"Ukraine, l’Espagne est avec toi."

Même tonalité du côté du Premier ministre polonais Donald Tusk :

"Chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls."

En France, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a appelé à "passer aux actes", déclarant que "le temps des mots est révolu".

François Hollande, quant à lui, a critiqué l’attitude de Trump, estimant que "Poutine était son souffleur".

Macron en soutien discret

Depuis le Portugal, Emmanuel Macron a rappelé que "l’Ukraine est agressée et mérite un soutien sans faille".

Il envisage même d’appeler Zelensky après son retour en Ukraine.

Un tournant dans les relations américano-ukrainiennes ?

L’incident marque un tournant potentiel dans la relation entre Washington et Kiev.

Si les États-Unis ont été le principal soutien militaire et financier de l’Ukraine depuis l’invasion russe, la position de Trump montre un net durcissement.

Zelensky, qui comptait sur cet accord pour consolider l'économie ukrainienne, doit désormais composer avec une incertitude grandissante sur l’avenir du soutien américain.

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