C'est une alerte grave sur un complot qui pourrait influencer la scène politique congolaise durement.
Lors d’un rassemblement patriotique au stade Vélodrome de Kintambo à Kinshasa, Jean-Pierre Bemba a lâché une bombe.
Le Vice-Premier ministre en charge des Transports a révélé l’existence d’un plan visant à éliminer physiquement le président Félix Tshisekedi.
« Ils ont utilisé un Centrafricain d’origine française pour venir nous éliminer et ensuite assassiner le Président de la République, Félix Tshilombo. Nous sommes au courant de tout le scénario macabre et nous y travaillons avec les services pour démanteler ce réseau. Ils ne vont pas réussir », a-t-il déclaré devant une foule attentive.
Cette révélation a immédiatement suscité une vague de réactions, tant au sein de la population que dans les cercles politiques congolais.
Un appel à la vigilance citoyenne
Jean-Pierre Bemba ne s’est pas contenté de dévoiler l’existence de ce complot.
Il a également exhorté la population à jouer un rôle clé dans la surveillance et la sécurité nationale.
« Les renseignements doivent commencer par la population avant d’atteindre les services spécialisés. Vous devez collaborer. À chaque fois que vous découvrirez un suspect, il faudrait alerter les services », a-t-il martelé.
L’appel du vice-Premier ministre a trouvé un écho favorable parmi les Kinois présents, qui ont exprimé leur soutien au président Tshisekedi et leur détermination à veiller sur la stabilité du pays.
Une menace à prendre au sérieux
La déclaration de Bemba intervient dans un climat politique déjà tendu en RDC.
La sécurité du président et des hauts responsables est un enjeu majeur, surtout dans un pays marqué par des décennies d’instabilité et de rivalités politiques.
Si l’affaire est encore entourée de mystère, les autorités congolaises semblent déterminées à ne pas laisser ce complot aboutir.
Des enquêtes sont en cours et des mesures sécuritaires renforcées pourraient être annoncées dans les jours à venir.
Une riposte cinglante de Claudel Lubaya
Les propos de Jean-Pierre Bemba n’ont pas manqué de faire réagir, notamment du côté de l’opposition.
Le député en exil Claudel Lubaya a vivement critiqué la posture du vice-Premier ministre et du président Tshisekedi.
Il les accuse de mener une campagne de diabolisation contre Joseph Kabila et ses partisans.
« Le président Tshisekedi a lâché dans la nature son chien de chasse, en l'occurrence Monsieur Jean-Pierre Bemba, porteur du venin de la haine et de la diabolisation, pour lancer en toute impunité, des raids oratoires effrayants et glaçants contre l'ancien président de la République, le sénateur Joseph Kabila… Aux patriotes de se lever et se rassembler autour des fondements de notre nation pour dresser un cordon sanitaire à l'égard du président Tshisekedi et son régime et faire ainsi barrage aux fléaux – xénophobie, exclusion, haine, intolérance, diabolisation, crispations identitaires – dont ils sont porteurs et qui constituent une menace permanente à l'unité nationale, à la cohésion sociale et au vivre ensemble. »
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