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Writer's pictureTowanou Johannes

Togo: le régime de Faure Gnassingbé interdit....


Au milieu d'un débat politique enflammé concernant la réécriture constitutionnelle, le gouvernement a pris la décision d'interdire les manifestations prévues par l'opposition. Cette mesure a été justifiée par le non-respect des délais légaux de préavis pour l'organisation de ces rassemblements.


Le fondement de la réécriture constitutionnelle


La controverse découle de l'initiative gouvernementale visant à réécrire la Constitution en vue d'introduire des réformes politiques et institutionnelles.


Cette démarche est perçue comme une tentative de moderniser le système politique du pays et de répondre aux aspirations démocratiques de la population.


Cependant, cette initiative a également suscité des critiques de la part de l'opposition et de certains secteurs de la société qui craignent des manipulations politiques ou des atteintes aux droits démocratiques.


Les positions de l'opposition


Les partis d'opposition, ainsi que divers groupes citoyens, ont exprimé leur désaccord face à la réécriture constitutionnelle proposée par le gouvernement.


Ils ont tenté de mobiliser notamment à travers des manifestations pour faire entendre leurs revendications et mettre en lumière leurs préoccupations quant à l'impact de ces réformes sur la démocratie et les libertés individuelles.


Les interdictions de manifestations


Cependant, le ministre de l'Administration territoriale, Hodabale Awate, a informé les partis d'opposition par courrier que les manifestations prévues les 11, 12 et 13 avril ne pourront pas avoir lieu.


Selon lui, ces partis n'ont pas respecté les délais légaux de préavis pour l'organisation de telles manifestations, ce qui motive l'interdiction par les autorités.


Enjeux démocratiques


Au cœur de ce débat se trouve une question cruciale concernant la démocratie et la participation citoyenne.


Les partisans de la réécriture constitutionnelle soutiennent que les réformes sont nécessaires pour moderniser les institutions et répondre aux défis du pays.


Pendant ce temps, les opposants craignent une concentration excessive de pouvoir entre les mains du gouvernement et une réduction des droits démocratiques.

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