Dans sa toute première allocution face à la nation ce mercredi, le président Bassirou Diomaye a tracé les contours d'une politique économique et financière audacieuse, axée sur la promotion de la transparence et la lutte contre la délinquance.
« J’engagerais sans tarder une politique ardue de bonne gouvernance économique et financière par la lutte sans répit contre la corruption, la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites », a affirmé le président Diomaye, soulignant ainsi la ferme volonté du gouvernement de combattre les pratiques corrompues qui entravent le progrès économique.
Parmi les mesures annoncées figure la publication prochaine des rapports de l'Inspection Générale d'État (IGE), de la Cour des Comptes et de l'Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette démarche vise à accroître la transparence au sein des institutions gouvernementales et à renforcer la reddition de comptes.
Le président a également mis l'accent sur la protection des lanceurs d'alerte, ces héros souvent méconnus qui risquent leur sécurité pour dénoncer les actes répréhensibles. De plus, il a souligné l'importance cruciale de lutter contre les détournements de fonds publics et le blanchiment d'argent, des pratiques qui sapent la confiance dans notre système financier.
Une mesure particulièrement notable est l'amnistie pour les prête-noms, conditionnée à leur autodénonciation et à leur coopération avec les autorités. Cette initiative vise à inciter les complices à révéler leur implication dans des activités illicites, tout en offrant une opportunité de rédemption pour ceux qui choisissent de se repentir.
Au total, le discours du président Diomaye marque un tournant décisif dans la lutte contre la délinquance économique et financière. En adoptant une approche ferme et déterminée, le président s'engage à instaurer une gouvernance transparente et responsable, jetant ainsi les bases d'un avenir économique plus juste et prospère pour notre nation.
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