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Writer's pictureTowanou Johannes

Sénégal : Macky Sall "chassé" à l'international par une...


C'est un revers pour l'ancien président sénégalais à l'international. Une pétition lancée par l’activiste sénégalaise Oumou Diallo a conduit à l’exclusion de l'ancien président Macky Sall de la Conférence Africaine de Columbia, prévue les 25 et 26 octobre 2024. Le mouvement Africa in Harlem, à l'origine de cette initiative, a dénoncé la gouvernance controversée de Sall au Sénégal, estimant que sa présence à l'événement était inappropriée.


Les organisateurs réagissent à la pression populaire


Dans une lettre adressée aux initiateurs de la pétition, les organisateurs de la conférence ont reconnu les préoccupations soulevées par la communauté sénégalaise.


Ils ont toutefois regretté que les échanges n'aient pas pu avoir lieu en privé avant de devenir un sujet public.


« Nous favorisons le dialogue ouvert et aurions souhaité une communication directe pour discuter de ces préoccupations. Compte tenu des circonstances imprévues, Macky Sall ne participera finalement pas à la conférence ».


Pour remplacer Macky Sall, les organisateurs ont désigné Godwin Obaseki, gouverneur de l'État d'Edo au Nigeria, comme nouveau conférencier principal.


Une mobilisation massive pour obtenir l'exclusion


Le processus a commencé lorsque Oumou Diallo a adressé une lettre à Katrina Armstrong, présidente par intérim de l'Université de Columbia, demandant l'exclusion de l'ancien chef d'État sénégalais de la conférence.


En parallèle, une pétition en ligne a été lancée, rassemblant de nombreux signataires sénégalais.


Diallo a également encouragé les opposants à envoyer des courriels aux administrateurs de l'université pour appuyer la requête.


Oumou Diallo a salué la réussite de cette mobilisation et remercié les participants pour leur engagement.


« Il est temps de se faire entendre. Macky Sall ne peut pas être l’orateur principal », a-t-elle affirmé, soulignant l'un des slogans de la campagne.


Cette exclusion constitue un signal fort pour les organisateurs de la Conférence Africaine de Columbia, qui devront désormais tenir compte de la sensibilité des opinions publiques africaines dans le choix de leurs invités.


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