Sénégal : le cortège de Sonko attaqué ; le président... blessé
La tension monte à l’approche des élections législatives au Sénégal.
Alors qu’Ousmane Sonko, Premier ministre et président de la coalition PASTEF, menait sa campagne dans la région de Koungheul, son cortège a été violemment pris pour cible dans une attaque qui a plongé la caravane dans la confusion.
Cet incident marque un point critique dans une campagne déjà marquée par des confrontations et des violences sporadiques.
Une embuscade qui fait des blessés
Des témoins de la scène décrivent une attaque soudaine, caractérisée par une intensité qui a pris au dépourvu le cortège de Sonko.
Des échauffourées ont éclaté rapidement, et la panique s’est répandue parmi les partisans présents, entraînant une série de bousculades et de cris.
Dans cette mêlée, plusieurs personnes ont été blessées, aggravant encore davantage les tensions qui entourent cette campagne législative.
Malick Gakou, allié de Sonko, évacué d’urgence
Parmi les blessés figure Malick Gakou, leader du Grand Parti et soutien politique important d’Ousmane Sonko.
Touché dans l’attaque, Gakou a reçu les premiers soins d’urgence sur les lieux avant d’être transporté en urgence vers un hôpital de la région pour des soins plus approfondis.
L’état de Gakou reste préoccupant, bien que les détails de ses blessures n’aient pas été précisés.
Une campagne sous haute tension
Cet incident s’ajoute à une série d’événements violents qui émaillent la campagne électorale actuelle.
Depuis plusieurs semaines, les déplacements de Sonko et de ses alliés dans les régions du Sénégal sont souvent marqués par des affrontements avec des opposants.
La situation tendue qui règne dans le pays, exacerbée par des discours de plus en plus polarisants, semble alimenter un climat de confrontation où la violence devient de plus en plus fréquente.
Une escalade de la violence préoccupante
Cet incident soulève des inquiétudes quant à la sécurité des candidats et au climat général dans lequel se déroulent ces élections législatives.
La montée de la violence politique pourrait compromettre la stabilité du pays et faire de cette campagne un moment particulièrement tendu.
Avec des élections cruciales en vue, l’appel au calme et à la retenue se fait de plus en plus urgent, pour garantir un processus apaisé.
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