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Writer's pictureTowanou Johannes

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye veut liquider...


Le Président de la République du Sénégal a transmis, le 26 août 2024, un décret au Président de l'Assemblée nationale convoquant une session extraordinaire de l'Assemblée pour le 29 août 2024.


Cette session portera sur l'examen d'un projet de loi visant à modifier la Constitution, notamment par la suppression du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).


Dans un communiqué officiel émis le 26 août 2024, la Présidence de la République du Sénégal a annoncé la convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale, prévue pour le jeudi 29 août 2024.


Cette décision, prise conformément à l'article 63 de la Constitution, s'inscrit dans le cadre d'une initiative législative visant une révision constitutionnelle significative.


Le projet de loi soumis à l'examen des parlementaires porte sur la suppression de deux institutions importantes : le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).


Ces deux organes, qui jouent un rôle consultatif dans la gouvernance du pays, pourraient bientôt disparaître si la modification constitutionnelle est adoptée.


La suppression de ces deux conseils s'inscrit dans une logique de rationalisation des institutions et d'efficacité gouvernementale, comme l'ont souvent évoqué certains membres de l'exécutif et des experts en gouvernance publique.


Toutefois, cette proposition pourrait susciter des débats intenses au sein de l'Assemblée nationale, certains acteurs politiques et représentants des collectivités territoriales étant susceptibles de s'opposer à ces changements.


Ils pourraient invoquer l'importance de ces conseils dans la décentralisation et l'implication des citoyens dans la gestion des affaires publiques.


Ce projet de réforme constitutionnelle, qui vise à modifier en profondeur l'organisation institutionnelle du pays, intervient dans un contexte de réformes structurelles initiées par le gouvernement sénégalais ces dernières années.


Ces réformes sont souvent justifiées par la nécessité de moderniser l'État, d'optimiser les ressources publiques et de renforcer l'efficacité de l'administration.


Le Président de la République, par cette initiative, montre sa détermination à poursuivre ces réformes, même si elles impliquent des changements structurels majeurs au sein des institutions de la République.


Reste à voir comment les députés réagiront à cette proposition et quelles seront les implications politiques de cette session extraordinaire, dont les résultats pourraient marquer un tournant dans l'histoire institutionnelle du Sénégal.


Kévin TCHEDE (stagiaire)

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