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Writer's pictureTowanou Johannes

Sénégal / fête de Korité : cette habitude de Macky Sall que les imams veulent voir se perpétuer


Lors de la fête de Korité, le président Bassirou Diomaye Faye a participé à la prière ce mercredi matin à la grande mosquée de Dakar. L'occasion pour le nouveau président de rendre un hommage chaleureux aux chefs religieux du pays.


Bassirou Diomaye Faye a tenu à reconnaître le rôle crucial que joue ces figures religieuses dans la société sénégalaise.


Cet avantage sous Macky Sall que les imams tiennent à conserver


Les imams ont soulevé une question cruciale à l'attention du président Diomaye Faye : l'absence de l'aide financière traditionnelle accordée par son prédécesseur, Macky Sall, lors des célébrations religieuses.


Cette coutume séculaire, établie depuis le règne du président Léopold Sédar Senghor, était devenue une pratique attendue par les chefs religieux à Dakar, indépendamment de leur allégeance politique.


Imam Oumar Diène a exprimé son mécontentement face à cette évolution. Il souligne que les imams, qui ne sont pas éligibles aux programmes d'aide sociale comme la Bourse familiale, comptaient sur cette assistance financière pour acheter un mouton et contribuer aux festivités de la Korité.


Cette année, cependant, aucun soutien financier non officiel n'a été distribué aux imams de Dakar, sous le mandat du nouveau président Bassirou Diomaye Faye, qui a promis une gestion plus stricte et transparente des fonds publics.


Le président Diomaye Faye a suggéré aux imams d'utiliser leurs propres ressources pour la célébration de la Korité, une proposition qui a accru l'impatience et l'espoir placé dans une éventuelle assistance future.


Pour les imams, cette assistance financière représentait bien plus qu'une simple aide matérielle ; c'était un symbole de reconnaissance et de soutien de la part de l'État.


Ce changement soulève des questions sur l'évolution des politiques de financement public et sur les priorités du nouveau gouvernement. Alors que certains applaudissent une gestion plus rigoureuse des finances publiques, d'autres soulignent l'importance de maintenir des liens solides entre l'État et les institutions religieuses, en particulier lors des moments de célébration et de communion nationale.

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