Dans ses premières déclarations après sa libération, le président du parti Ousmane Sonko a adressé un message direct au président Macky Sall, l'exhortant à garantir une élection juste et transparente. "Si Macky Sall souhaite offrir un dernier service à ce pays, qu'il organise des élections justes et transparentes. C'est le seul service qu'il peut rendre à ce pays", a-t-il déclaré.
Évoquant les enregistrements audio supposés révélant des discussions entre Amadou Bâ et des juges du Conseil Constitutionnel, Ousmane Sonko a confirmé être au courant de ces allégations de corruption qui ont secoué le pays. "Nous sommes au courant de la rumeur de corruption qui a éclaboussé le pays. Nous avons, comme tout le monde, reçu les enregistrements que nous avons écoutés. Mais cela ne constitue que le début de la preuve", a-t-il affirmé.
Quant au candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, Ousmane Sonko l'accuse d'avoir tenté de corrompre le processus électoral. Il met en lumière les méthodes utilisées pour influencer les résultats, déclarant : "Ce que je tiens à ajouter, c'est que le Président Macky Sall a soutenu un candidat qui, par le biais de pots-de-vin, a réussi à obtenir le soutien de l'État. Il détient maintenant le pouvoir entre ses mains, ce que le président a compris tardivement. Il ne veut plus de lui. C'est une rupture."
Les propos d'Ousmane Sonko mettent en lumière la gravité des allégations de corruption portées contre le Conseil Constitutionnel et soulignent les enjeux cruciaux de l'intégrité électorale en vue des prochaines élections.
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