Lors des célébrations du 1er mai, Ndeye Bakhaw Ndiongue, Secrétaire générale du CNTS-FC/A, a vivement critiqué les conditions de travail dans les entreprises, qualifiées d'inhumaines. Elle a souligné la précarité des salaires, les abus, ainsi que les licenciements abusifs, déplorant le sort des travailleurs.
Interpellation du Président Diomaye pour une prise en compte des doléances
S'adressant directement au Président Bassirou Diomaye Faye, Ndiongue a exhorté les autorités à ne pas reléguer les revendications des travailleurs aux oubliettes.
Elle a souligné que chaque année, les mêmes doléances reviennent sans être traitées, ce qui témoigne d'un manque d'attention des autorités.
Dans ses propos, elle a déclaré :
« Les travailleurs vivent des conditions inhumaines dans les entreprises. Ces travailleurs réclament d’abord de bons salaires, ils réclament aussi une bonne prise en charge de leurs préoccupations, ce qui n’est pas évident. C’est la raison pour laquelle chaque année ce sont les mêmes revendications qui reviennent et on ne trouve pas de solutions. »
Dénonciation des pratiques abusives dans les entreprises
Ndiongue a également pointé du doigt les pratiques abusives observées au sein des entreprises, notamment les contrats de prestation interminables et le recours à des prestataires multiples. Elle a déploré le mode de paiement opaque, effectué via des services tels que Wave, Orange Money ou en espèces, sans aucun justificatif officiel.
Elle a ajouté :
« C’est inacceptable. Ils n’ont ni bulletin, ni un autre papier justificatif. Pire, certaines entreprises refusent du syndicalisme maison, ce n’est pas normal. Aujourd’hui nous avons un nouveau Président. Nous lui demandons d’appliquer son nouveau slogan : Jub, Jubal et Jubanti. »
Appel à une action immédiate des autorités
La Secrétaire générale du CNTS-FC/A a vivement critiqué l'inefficacité dans le traitement des cahiers de doléances, appelant à une réaction urgente des autorités. Elle a insisté sur l'urgence de la situation économique au Sénégal et a demandé aux nouvelles autorités de convoquer toutes les centrales syndicales pour discuter des problèmes en profondeur.
Elle a conclu en déclarant :
« Il ne s’agit pas seulement de donner la parole à quelques centrales alors que nous n’avons pas les mêmes composantes. Chaque centrale à ses propres problèmes. Nous sommes des entités légalement constituées. »
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