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Writer's pictureTowanou Johannes

Scandale Baltasar Ebang : la Première Dame brise le silence


Le scandale des sextapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), continue de secouer la Guinée équatoriale.


Constancia Mangue Obiang, Première Dame de Guinée équatoriale, a exprimé son indignation face aux répercussions de cette affaire sur l'image des femmes équato-guinéennes.


Lors d’une rencontre avec le Premier ministre Manuel Osa Nsue, elle a partagé son désarroi : « Cette affaire ne fait que ternir et discréditer l’image de la femme équato-guinéenne », a-t-elle déclaré, dénonçant les dommages causés par ce scandale sur la dignité des femmes.


Dans un message publié sur sa page Facebook officielle le 7 novembre 2024, Constancia Mangue a exhorté le gouvernement à prendre des mesures rapides pour limiter les effets de cette crise sur la société équato-guinéenne.


Elle a mis en avant la nécessité de protéger la vie privée des femmes, en particulier à l'ère des réseaux sociaux où les informations sensibles circulent facilement.


« À l’ère du numérique, il est essentiel de prendre des mesures préventives pour protéger la dignité des femmes contre de telles menaces. »


Des répercussions médiatiques sans précédent


Ce scandale a engendré une crise médiatique d’une ampleur sans précédent en Guinée équatoriale, amplifiée par la large diffusion des vidéos sur diverses plateformes numériques.


Les réseaux sociaux, devenus des canaux de propagation rapide de ce type de contenu, ont intensifié l’impact de l’affaire, alimentant les discussions et renforçant les tensions.


La Première Dame a insisté sur l'importance de sensibiliser le public à la gravité de ces atteintes à la vie privée et à la nécessité d'une réglementation plus stricte pour contrôler la diffusion de contenus sensibles.


Des mesures pour protéger la vie privée et l'image du pays


La Première Dame a suggéré de prendre des mesures concrètes pour préserver la dignité des femmes équato-guinéennes, largement touchées par le retentissement médiatique des sextapes de Baltasar Engonga.


Elle a discuté avec le Premier ministre des stratégies pour prévenir ce type de scandale à l'avenir, soulignant l’importance de protéger à la fois la vie privée des individus et l’image publique du pays.


Face à l’ampleur de cette crise médiatique, les autorités envisagent déjà de renforcer les lois concernant la vie privée et la protection des données personnelles, particulièrement face aux contenus privés diffusés sur les plateformes numériques.


Une réponse des autorités équato-guinéennes


En réponse à la propagation des vidéos, le vice-président Teodoro Obiang Nguema Mangue a ordonné le renvoi de Baltasar Ebang Engonga et suspendu d’autres responsables impliqués dans cette affaire.


Les autorités ont également restreint l'accès à WhatsApp, principal moyen de diffusion des vidéos, afin de limiter leur propagation et de protéger les parties affectées.


La Première Dame a salué ces actions et a exprimé l'espoir qu’elles serviront de précédent pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

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