Plusieurs regroupements politiques, dont l'UNC, l'AAAP, l'A/B50 et la CODE dirigés respectivement par Vital Kamerhe, Tony Kanku Shiku, Julien Paluku et Jean Lucien Busa, ont conjointement annoncé la création du Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) le mardi 23 janvier à Kinshasa.
Après la signature de l'accord le lundi 22 janvier, cette nouvelle force politique, membre de l'Union sacrée pour la nation, a été officiellement présentée devant les médias et les partisans des divers partis qui la composent.
Selon les leaders, le PCR a pour ambition principale de soutenir et renforcer, à travers les élus de chaque regroupement politique, la majorité parlementaire au cours de la nouvelle législature. La plateforme vise également à accompagner le futur gouvernement issu de cette majorité.
Vital Kamerhe, président de l'UNC, souligne que le regroupement de plus de 450 députés nationaux et plus de 700 députés provinciaux vise à renforcer la cohésion au sein de l'Union sacrée pour la nation. Il insiste sur l'importance de la discipline et de l'absence d'erreurs dans cette nouvelle phase politique.
Il précise que le Président de la République, ayant obtenu la légitimité populaire lors de sa prestation de serment, doit bénéficier d'un soutien sans faille pour transformer ses idées en actions au bénéfice de la population congolaise.
Vital Kamerhe affirme que la nouvelle plateforme politique ne concerne pas le partage du pouvoir, insistant sur la cohésion, la passion pour le Congo, et l'engagement à accompagner le président dans ses efforts pour répondre aux besoins du peuple.
Le PCR, regroupant diverses formations politiques, se dit ouvert à l'adhésion d'autres regroupements et partis politiques disposant d'élus au niveau national et provincial au sein des assemblées délibérantes.
Des visées bien au-delà des déclarations ?
Les objectifs de cette plateforme politique sont nombreux. Ils comprennent le désir de contrer l'UDPS et ses alliés, attirer les déçus post-électoraux se considérant comme victimes de l'UDPS au point de devenir une force politique incontournable dans les institutions.
A cela, on peut ajouter une volonté manifeste de séduire le président pour placer leurs proches dans les institutions. Ils pourraient donc exiger le poste de Premier ministre ou la présidence de L'Assemblée nationale.
Quelle stratégie en cas de refus de Tshisekedi ?
En cas de refus, Kamerhe et alliés pourraient se déclarer opposants, combattant publiquement Félix Tshisekedi.
l'autre objectif pourrait être de reléguer Moïse Katumbi dans l'ombre pour récupérer sa position de leader de l'opposition. Ainsi, en 2028, le camp Kamerhe-Bussa vise à devenir le principal regroupement de l'opposition, ouvrant ainsi des perspectives politiques.
Les agissements de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo seront sans doute suivis dans les prochains jours.
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