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Le président Félix Tshisekedi a clarifié, ce samedi 18 janvier 2025, la position de la République démocratique du Congo (RDC) sur l’application de la peine de mort, lors d’une rencontre avec le corps diplomatique. Face aux préoccupations soulevées à l’international, il a précisé que cette mesure, réactivée en mars 2024 après la levée du moratoire, reste strictement limitée aux cas de terrorisme et de trahison au sein de l’armée.
Une justice encadrée et réfléchie
Dans son allocution, Félix Tshisekedi a tenu à rappeler l’approche prudente adoptée par son gouvernement sur cette question sensible.
« S’agissant par ailleurs de l’épineuse question de la peine de mort, la RDC, en tant qu’État souverain, a clarifié les conditions strictes de son application, limitées uniquement aux cas de terrorisme et de trahison au sein de l’armée. Cependant, il est important de souligner qu’à ce jour, aucune exécution n’a été menée, témoignant de notre engagement à faire évoluer cette question dans un cadre réfléchi et respectueux des droits fondamentaux. »
Cette déclaration vise à apaiser les inquiétudes des acteurs nationaux et internationaux sur une possible dérive liée à la réintroduction de cette mesure.
Le président a également insisté sur l’importance de restaurer l’autorité de l’État à travers une justice équitable :
« La justice congolaise doit refléter notre souveraineté, notre dignité et notre vision d’une nation forte où l’impunité et l’indiscipline n’auront plus de place. C’est par la justice que nous renforcerons l’autorité de l’État et gagnerons la confiance de nos concitoyens et de nos partenaires. »
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