La République Démocratique du Congo traverse une période de turbulences majeures, marquée par des affrontements militaires intenses et des manifestations de plus en plus violentes. Depuis la prise de Goma par les rebelles du M23, la situation dans l'est du pays s'aggrave chaque jour, et les conséquences se répercutent jusque dans la capitale Kinshasa, où plusieurs ambassades étrangères ont été attaquées. Retour sur les événements qui secouent la RDC et mettent la région sous haute tension.
Une avancée militaire inquiétante
Le 27 janvier 2025, la ville stratégique de Goma, située à l'est de la RDC, est tombée sous le contrôle des rebelles du M23.
Ce groupe rebelle, soutenu par le Rwanda selon plusieurs sources internationales, a réussi à franchir les lignes de défense des forces congolaises après des combats violents.
L'impact humanitaire est immédiat : plus de 17 morts et près de 370 blessés sont recensés, tandis que des milliers de civils fuient la ville pour sauver leur vie.
Les infrastructures locales, déjà fragiles, sont rapidement submergées par le nombre de blessés et de déplacés.
L'occupation de Goma est perçue comme une victoire décisive pour le M23, qui poursuit son objectif de prendre le contrôle de toute la région du Kivu.
Mais pour le gouvernement congolais, cette avancée marque un échec cuisant face à une rébellion qu’il considère comme soutenue et dirigée depuis Kigali.
L’influence du Rwanda dans ce conflit est un point de friction majeur qui exacerbe les tensions régionales.
Kinshasa en état d'alerte
L'attaque contre les ambassades étrangères à Kinshasa, la capitale de la RDC, est l’une des réponses les plus directes à la progression du M23.
Ce 28 janvier 2025, des manifestants ont pris d’assaut les ambassades de la France, du Rwanda, des États-Unis, de la Belgique, du Kenya et de l’Ouganda, les accusant de soutenir le Rwanda et, par conséquent, les rebelles du M23.
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