À moins de deux semaines de la présidentielle en RDC, la nationalité de Moïse Katumbi, l'un des principaux candidats de l'opposition, fait à nouveau débat. Quatre élections sont prévues simultanément, dont la campagne pour la présidentielle bat son plein depuis trois semaines.
Lors d'un meeting à Lubumbashi, le président Félix Tshisekedi s'en est pris aux candidats s'exprimant en swahili, faisant allusion à Katumbi. Le ministre Jean-Pierre Bemba a ensuite directement interpellé ce dernier, lui demandant de clarifier s'il est zambien ou congolais.
Suite à ces attaques, le camp Katumbi a diffusé une lettre du ministère zambien de l'Intérieur affirmant qu'il n'a pas la nationalité de ce pays. Ce courrier lui avait été demandé pour contester sa candidature devant la Cour constitutionnelle.
La Cour a finalement confirmé en octobre la nationalité congolaise de l’ancien gouverneur du Katanga. La controverse ne semble toutefois pas finie dans ce pays où l’identité nationale congolaise est presque devenu un thème de campagne à l’approche des élections.
Les populations dites rwandophones vivant dans l’est en sont notamment victimes, selon divers reportages de la presse nationale et internationale.
Kévin Tchede (stag)
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