top of page
Writer's pictureTowanou Johannes

Rd Congo / guerre: Félix Tshisekedi accuse Joseph Kabila (vidéo)


Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), a récemment lancé de graves accusations contre son prédécesseur Joseph Kabila, l'accusant d'être à l'origine d'une insurrection dans l'est du pays.


Ces déclarations viennent exacerber une crise politique déjà tendue entre les deux hommes.


Lors d'une interview accordée à Bruxelles et diffusée en direct par Top Congo FM, basé à Kinshasa, Tshisekedi a affirmé que Kabila, qui avait boycotté les dernières élections, refusait de participer au processus démocratique et se préparait désormais à une rébellion armée.



Félix Tshisekedi est même allé plus loin. S'agissant des négociations avec l'AFC-M23, le président congolais est catégorique :

"Ecoutez-moi bien, jamais, au grand jamais, tant que je serai président de la République Démocratique du Congo, je n'aurai en face de moi la délégation du M23 ou de l'AFC pour négocier, Jamais."


En réponse à ces allégations, Ferdinand Kambere, chef du parti politique de Kabila, a déclaré à la BBC que ces accusations étaient infondées et décevantes, ajoutant que Tshisekedi montrait ainsi une compréhension limitée de la situation sécuritaire dans l'est du Congo.


C'est la première fois qu'un officiel de haut rang accuse directement l'ancien président d'entretenir des liens avec les rebelles de l'AFC-M23.


Pour rappel, un rapport récent des Nations Unies pointe du doigt le Rwanda et l'Ouganda comme soutiens du groupe rebelle, accusations que ces deux pays ont fermement rejetées.


L'Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition d'acteurs armés et politiques, contrôle une partie de la province du Nord-Kivu et est dirigée par l'ancien chef de la Commission électorale congolaise, Corneille Nangaa.


Malgré des négociations de cessez-le-feu menées par les États-Unis et l'Angola, les affrontements sporadiques se poursuivent, les rebelles s'emparant de nouveaux villages dans le Nord-Kivu.


Selon l'ONU, les violences dans l'Est de la RDC ont déplacé plus de sept millions de personnes, nécessitant une aide humanitaire urgente.


Ces développements marquent une escalade inquiétante de la crise sécuritaire et politique en RDC, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la stabilité de la région.

Hozzászólások


bottom of page