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Writer's pictureTowanou Johannes

Ousmane Sonko dit non au Mali, au Faso et au Niger


En conférence de presse conjointe avec le Vice-Président gambien, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a réaffirmé l'engagement du Sénégal envers la CEDEAO.


Soulignant une volonté de renforcer les liens entre les peuples africains, Sonko a clarifié la position de son gouvernement :


"Notre régime est déterminé à travailler au rapprochement entre tous les pays africains, en particulier avec nos voisins."

Sonko a salué les efforts du Président Faye, désigné médiateur de la CEDEAO aux côtés de son homologue togolais.


"Dans ses discours et actions, le Président Faye œuvre inlassablement pour maintenir et renforcer notre cadre commun, la CEDEAO".

Insistant sur l'importance des grandes entités régionales, Sonko a averti contre les dangers des divisions.


"Nous ne pouvons pas encourager une nouvelle scission alors que partout dans le monde, les regroupements solides se forment. Il est crucial de dépasser certains clivages, même s'ils peuvent sembler justifiés".

La question cruciale demeure : les dirigeants de la Confédération AES accepteront-ils de recevoir l'émissaire sénégalais pour discuter de leur retour potentiel à la CEDEAO ?


Cette interrogation prend toute son importance à la lumière de la position ferme de l'AES : leur retrait de la CEDEAO est jugé irréversible.


Face à ces positions tranchées, d'éventuelles négociations devront définir les bases d'une coopération future.


Une entente mutuelle est-elle possible entre la CEDEAO et l'AES, alors que les dirigeants sénégalais s'efforcent de réformer cette organisation régionale ? Seul l'avenir le dira.


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