Niger : nouveau coup dur pour la junte du Général Tiani
C'est un nouveau coup porté à la junte militaire au Niger.
Des sources locales ont signalé l'enlèvement du préfet de Bilma, accompagné de plusieurs officiers de la Garde nationale, alors qu'ils revenaient de Dirkou.
L'incident s'est produit près d'Agueur, à 15 km de Bilma, au nord-est de la région d'Agadez.
L'équipe, constituée de six personnes au total dont le préfet, le commandant de brigade de Bilma, un lieutenant de la Garde de Bilma et leur garde du corps, ont été attaqués par des individus non encore identifiés.
L'attaque a visiblement été fait des dégâts. Un lieutenant de la garde nationale blessé a été retrouvé mort à 7 km du lieu de l'attaque.
Ces faits surviennent alors que l'équipe, à bord de deux véhicules, participait à une activité de lecture du Coran organisée par le mouvement M62.
Bien que l'information n'ait pas encore été confirmée par le CNSP, cet enlèvement accentue les tensions déjà vives dans le pays.
Le contexte politique et social
Le Niger traverse une crise politique depuis le coup d'État du 26 juillet 2023.
Le CNSP, dirigé par le Général Tiani, a pris le pouvoir, renversant Mohamed Bazoum.
Malgré des scènes de liesse populaire à leur arrivée, des voix se sont levées pour réclamer le départ de la junte militaire.
Cet enlèvement survient quelques jours seulement après l'attaque contre le pipeline transportant du brut nigérien vers le port de Cotonou, une action revendiquée par le Front Patriotique pour la Libération (FPL).
Le mouvement a intensifié ses actions contre le CNSP, marquant une opposition ferme au régime militaire actuel.
Le Niger est à un tournant critique de son histoire, avec des tensions croissantes entre les autorités militaires et les mouvements rebelles.
L'enlèvement du préfet de Bilma et des officiers de la Garde nationale soulève l'inquiétude en ce qui concerne la situation sécuritaire dans le pays.
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