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Writer's pictureTowanou Johannes

Mali : Guy Marius Sagna hausse le ton et interpelle la Cedeao


Le 17 septembre 2024, Bamako a été frappée par une série d'attaques terroristes visant des installations militaires, causant de nombreuses pertes humaines. Face à cette tragédie, Guy Marius Sagna, député sénégalais et membre de la CEDEAO, a exprimé sa solidarité avec le peuple malien et appelé à une coopération régionale accrue pour contrer la menace terroriste qui sévit au Sahel.


Un appel à l'unité régionale


Sur ses réseaux sociaux , Guy Marius Sagna a dénoncé l'escalade de la violence au Mali, tout en insistant sur l’importance de renforcer les liens entre les pays de la région.


Selon lui, l’heure est à la solidarité et non aux divisions :


"La lutte contre le terrorisme est un combat commun qui doit dépasser les frontières. Le Mali, le Burkina Faso, le Niger, et même le Sénégal sont confrontés à une même menace. Nous devons unir nos forces, non seulement au sein de la CEDEAO, mais aussi avec l'Alliance des États du Sahel (AES)."


Il a notamment plaidé pour une reconnaissance officielle de l’AES par la CEDEAO et la levée des sanctions contre les pays membres de cette alliance.


Selon Sagna, ces sanctions affaiblissent la capacité des États à faire face aux menaces sécuritaires croissantes.


Il a également proposé l’organisation d’un sommet régional pour élaborer une stratégie commune contre le terrorisme dans le Sahel.


Un soutien au peuple malien


Guy Marius Sagna a exprimé son soutien aux familles des victimes des attaques de Bamako, saluant la résilience du peuple malien face à cette nouvelle épreuve.


Il a souligné que ces attaques, qui touchent le cœur même de la capitale, montrent à quel point la situation sécuritaire au Mali est préoccupante.


Sagna a insisté sur l’urgence de réévaluer les stratégies actuelles de lutte contre le terrorisme dans la région.


Un appel à la fin des sanctions


En outre, le député sénégalais a critiqué les sanctions imposées aux régimes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, arguant qu’elles pénalisent davantage les populations que les dirigeants.


"Nous ne pouvons pas continuer à sanctionner des États qui héritent de problèmes structurels vieux de plusieurs décennies," a-t-il déclaré, appelant à une approche plus collaborative et constructive.


La nécessité d'une réponse concertée


Les attaques du 17 septembre à Bamako ont mis en lumière la vulnérabilité persistante des États sahéliens face aux menaces terroristes.


Pour Guy Marius Sagna, la seule réponse viable est celle de l’unité régionale. Il a exhorté la CEDEAO et l’AES à travailler main dans la main pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région, soulignant l’importance d’une réponse collective.


Guy Marius Sagna incarne une voix forte appelant à une nouvelle ère de coopération régionale pour faire face à une menace qui transcende les frontières nationales.


Dans un contexte où le terrorisme continue de ravager le Sahel, son message d’unité résonne comme une urgence pour tous les pays de la région.



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