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Writer's pictureTowanou Johannes

Macky Sall s'attaque déjà au duo Faye-Sonko


L'ancien parti au pouvoir au Sénégal critique vivement la gouvernance des nouvelles autorités, qualifiant leur gestion de "sans direction" et accusant le pays de stagner dans une incertitude inquiétante.


Ces critiques interviennent alors que le président Bassirou Diomaye Faye atteint ses cent premiers jours en fonction.


Investi le 2 avril à l'âge de 44 ans, le président Faye avait triomphé lors de l'élection présidentielle de mars, promettant une rupture nette avec le passé.


Ce samedi soir, il doit s'adresser à la presse nationale pour faire le point sur ses cent jours à la présidence.


Cependant, l'Alliance pour la République (APR), le parti de l'ex-président Macky Sall (2012-2024), ne mâche pas ses mots.


Dans un communiqué publié jeudi soir, l'APR exprime que «les premières actions du nouveau pouvoir ont suscité des doutes et de l'incertitude» parmi les Sénégalais.


Le parti déplore une mise en pause du pays et l'absence de mise en œuvre du 'Projet', le programme gouvernemental tant attendu.


La population, qui avait placé de grands espoirs en Bassirou Diomaye Faye, est désormais préoccupée par ce qu'elle perçoit comme une absence de direction claire de la part du président et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.


Cette situation, selon l'APR, alimente la déception et la méfiance générale.


L'APR va plus loin en accusant les nouvelles autorités de se servir de la reddition des comptes comme prétexte à une chasse aux sorcières, dissimulant ainsi un manque de perspectives et un président de plus en plus accaparé par un Premier ministre dont les compétences sont contestées.


Des audits récents critiquant la gestion de l'ancien pouvoir ont été publiés, mais aucune arrestation n'a encore eu lieu.


Ousmane Sonko, figure clé de l'élection de Faye et nommé Premier ministre après l'invalidation de sa propre candidature, est accusé par ses détracteurs d'éclipser le président Faye.


Sur la scène internationale, le président Faye a déclaré : «Nous ne pouvons pas rester les bras croisés» en réponse aux tensions avec les États sahéliens ayant quitté la Cedeao.


Depuis leur prise de fonction, les nouvelles autorités sénégalaises ont entrepris plusieurs mesures, comme la réduction des prix de produits de première nécessité, la suspension de constructions sur le littoral et des actions contre les marchands ambulants, qui ont engendré des affrontements avec les forces de l'ordre à Dakar.


Kévin TCHEDE (stagiaire)

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