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Writer's pictureTowanou Johannes

La Cédéao réfléchit à une décision majeure contre l'AES


Lors du 65ᵉ sommet de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), tenu ce week-end, Omar Touray, président de la Commission de la CEDEAO, a fait une déclaration retentissante sur les répercussions éventuelles du retrait du Niger, du Mali et du Burkina Faso de l’organisation régionale. Ce départ, qui vise à marquer une rupture avec les politiques précédentes, pourrait se transformer en cauchemar pour les citoyens de ces pays.


Des voyages devenus complexes


Cette nouvelle exigence, si elle est actée, risque de compliquer considérablement les déplacements, freinant ainsi les échanges humains et économiques.



En plus des contraintes de voyage, Dr. Touray a souligné que les citoyens du Niger, du Mali et du Burkina Faso ne pourraient plus résider ou créer des entreprises librement dans les autres pays membres de la CEDEAO.


"Ils seraient soumis à diverses lois nationales," a-t-il précisé, marquant ainsi la fin des facilités offertes par l'organisation régionale pour le commerce et la mobilité.


Cette restriction pourrait freiner les initiatives entrepreneuriales et affecter gravement les opportunités économiques des individus et des entreprises de ces pays.


Un impact économique et social considérable


Le retrait de ces trois pays sahéliens de la CEDEAO pourrait avoir des conséquences économiques et sociales de grande ampleur.


La fin de la libre circulation des personnes et des biens risque de fragmenter davantage la région, limitant les échanges commerciaux et les investissements.


Les entreprises pourraient voir leurs coûts augmenter en raison des nouvelles barrières administratives et réglementaires.


Une réponse à une politique jugée inadéquate


Le retrait du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO s’inscrit dans un contexte de désaccords profonds avec l’organisation, perçue par ces pays comme étant sous l’influence de la France et inefficace dans la gestion des crises sécuritaires.


Cette décision vise à renforcer leur autonomie et à créer une nouvelle dynamique de coopération régionale à travers l'Alliance des États du Sahel (AES).


Reconduction de Bola Tinubu


Lors de cette même session, une décision majeure a été prise à l'unanimité par les chefs d’État et de gouvernement présents : la reconduction du président nigérian Bola Tinubu à la tête de la CEDEAO.


Tinubu, reconnu pour son leadership affirmé et ses efforts pour promouvoir la stabilité régionale, continuera ainsi à jouer un rôle crucial dans la direction de l’organisation.


Cette décision, prise à la State House à Abuja, souligne la confiance renouvelée des dirigeants ouest-africains en sa capacité à guider la CEDEAO en cette période de défis complexes.

1 comentario


Je me demande si ces cerfs d'états réfléchissent... Le moment tout le monde parle d'intégration.. de l'unité de l'Afrique voilà ce que ces cerfs nous sortent. Les rigolos

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