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Writer's pictureTowanou Johannes

L'armée française rebat ses cartes au ...


C'est un changement de stratégie savamment organisé. Le 9 juillet, les armées française et gabonaise ont inauguré une école d’administration militaire à Libreville.


Cet événement marque un « nouveau partenariat » entre les deux pays, centré sur la formation, en réponse à la réduction de la présence militaire française en Afrique.


Lors de l'inauguration, le général Régis Colcombet, du ministère français des Affaires étrangères, a souligné que ce transfert résulte d’une décision commune des présidents français et gabonais, visant à transformer le camp général de Gaulle en un centre de formation mixte.


Cette base militaire, l’une des dernières en Afrique, héberge environ 350 soldats français, nombre qui devrait diminuer à 200 d’ici 2025.


La priorité sera donnée à la formation des forces gabonaises et d'autres nations africaines, ainsi qu'à la gestion d’un état-major.


Le site accueillera également une Académie de protection de l’environnement pour lutter contre le braconnage et les défis en milieu tropical.


Les centres de formation, désormais sous commandement gabonais, illustrent la volonté de la France de maintenir une présence moins visible tout en répondant aux besoins logistiques et matériels de ses partenaires africains.


Le général Jean Martin Ossima Ndong, du ministère gabonais de la Défense, a affirmé que le partenariat de longue date entre le Gabon et la France doit être adapté au contexte actuel.


Cette évolution intervient après la prise de pouvoir par le général Brice Oligui Nguema en août 2023, promettant un retour à un pouvoir civil en 2025.


Face aux récents défis en Afrique et à la montée de l'influence russe, la France ajuste sa stratégie pour rester un partenaire clé du continent.


Kevin TCHEDE (stagiaire)

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