Kémi Séba attaque Paul Kagame et l’élite congolaise

Kemi Seba / Président de l'ONG Urgences Panafricanistes

Sur son compte X, l’activiste panafricaniste Kémi Séba s’est une nouvelle fois illustré par une sortie virulente à l’encontre du président rwandais Paul Kagame et des dirigeants congolais. Dans un contexte marqué par les tensions persistantes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il considère comme une responsabilité partagée dans la crise.

Voici sa déclaration :

« L’Histoire te demandera des comptes Kagame. Criminel sanguinaire que tu es. Une sorte de Netanyahu version africaine. Et je n’oublie pas non plus, l’élite congolaise, corrompue jusqu’à la moelle, trop occupée à se noyer dans l’ivresse du pouvoir et les détournements de fonds, pour sécuriser efficacement son propre peuple. Une civilisation n’est détruite de l’extérieur que si elle est rongée, de l’intérieur… »

Une critique frontale de Paul Kagame

En qualifiant le président rwandais de "criminel sanguinaire" et de "Netanyahu version africaine", Kémi Séba compare le chef d’État rwandais au Premier ministre israélien, critiqué pour sa gestion des conflits dans les territoires palestiniens.

Cette analogie vise à souligner, selon lui, la brutalité et l’impunité dont Kagame bénéficierait sur la scène internationale.

Depuis des années, Kémi Séba accuse le Rwanda, avec Kagame à sa tête, d’alimenter les violences dans l’est de la RDC par le soutien présumé aux rebelles du M23.

Ses propos traduisent l’exaspération de nombreux Africains face à ce qu’ils perçoivent comme une invasion déguisée de la RDC par son voisin.

Une charge contre les dirigeants congolais

Cependant, Kémi Séba ne s’arrête pas là. Il pointe également du doigt l’élite politique congolaise, qu’il accuse de corruption et d’indifférence face aux souffrances de la population.

Pour lui, cette classe dirigeante est "trop occupée à se noyer dans l’ivresse du pouvoir et les détournements de fonds" pour sécuriser efficacement le peuple congolais.

Cette inaction, selon lui, laisse la voie libre aux ingérences étrangères et affaiblit la souveraineté du pays.

En dénonçant cette situation, l’activiste appelle implicitement à une prise de conscience collective, soulignant qu’une civilisation ne peut être détruite de l’extérieur que si elle est d’abord affaiblie de l’intérieur.

Un cri d’alarme pour l’Afrique

Cette déclaration s’inscrit dans le combat de longue date de Kémi Séba pour la souveraineté des nations africaines face aux ingérences extérieures et aux failles internes.

À travers ses mots, il cherche à interpeller les peuples africains et leurs dirigeants sur l’urgence d’un sursaut moral et politique pour préserver l’intégrité du continent.

Sa sortie reflète une fois de plus son engagement sans concession contre toutes les formes d’oppression et de compromission, qu’elles viennent de l’extérieur ou de l’intérieur.

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