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Writer's pictureTowanou Johannes

Guinée Équatoriale / Baltasar Ebang : la présidence frappe fort

Teodoro Nguema Obiang / Baltasar Engonga


Suite à un scandale impliquant la diffusion en ligne de vidéos intimes montrant des fonctionnaires, le gouvernement équato-guinéen, par le biais de son vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, a pris des mesures drastiques pour restaurer la réputation du pays et renforcer l’éthique de la fonction publique. Le vice-président a ordonné l'installation de caméras de surveillance dans les bureaux ministériels et judiciaires pour prévenir les comportements inappropriés, mettant ainsi l’accent sur la tolérance zéro.


Une réponse rigoureuse pour protéger l’image de l’État


Cette décision fait suite à une fuite de 400 vidéos explicites montrant Baltasar Engonga, directeur général de l'Agence nationale d’investigation financière (ANIF), dans des situations compromettantes avec les épouses de hauts fonctionnaires.


Nguema Obiang Mangue a insisté sur l'importance d'une stricte adhésion aux règles éthiques, déclarant :


« Le gouvernement va bientôt mettre en place l’installation de caméras de surveillance dans tous les bureaux des organes de l’État. Nous avons pris cette mesure pour assurer le respect de la loi sur les agents publics et pour éradiquer les comportements inappropriés et illicites. Nous n’admettrons aucune faute qui dénigre l’intégrité de notre administration, et ceux qui se livrent à ces pratiques seront confrontés à des mesures drastiques. »


Suspension et enquêtes pour les fonctionnaires impliqués


En réaction à la diffusion des vidéos, Engonga a été arrêté, bien que les relations aient été jugées consensuelles par les autorités.


Toutefois, le gouvernement enquête sur la transmission possible de maladies sexuellement transmissibles (MST) en raison des comportements incriminés.


En parallèle, Nguema Obiang Mangue a convoqué des réunions urgentes avec des responsables judiciaires, notamment le Président de la Cour suprême et le Procureur général, pour définir des actions fermes face aux agissements des fonctionnaires impliqués.


Renforcement de la sécurité dans les bureaux de l’État


Les nouvelles directives incluent la surveillance accrue des bureaux judiciaires et ministériels, et la suspension immédiate des employés impliqués dans des activités sexuelles en milieu professionnel.


En plus de l’installation de caméras, Nguema Obiang Mangue a mis en place des mesures pour renforcer la sécurité du personnel pénitentiaire.


Ces initiatives visent à faire de la transparence et de la discipline des valeurs centrales au sein de l’appareil étatique équato-guinéen.


Un appel à la responsabilité des fonctionnaires


Pour Nguema Obiang Mangue, cette réponse est indispensable pour restaurer la confiance publique et protéger l'image de la Guinée équatoriale.


Il a souligné que « tous les membres de la fonction publique et judiciaire doivent respecter des normes éthiques et des lois strictes », ajoutant que des mesures punitives seront appliquées en cas de manquement.


La surveillance accrue dans les bureaux vise à assurer que les comportements des fonctionnaires demeurent irréprochables et à prévenir d’autres incidents similaires.


Ce vaste programme de surveillance s’inscrit dans un effort de réforme nécessaire pour éviter que de tels scandales ne ternissent davantage la réputation du pays et ne compromettent l’intégrité des institutions publiques.

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