Le Lundi 20 Novembre dernier, le ministère guinéen de la justice lançait dans un courrier à l’endroit du procureur général près la Cour d’appel de Conakry, de nouvelles poursuites judiciaires contre Alpha Condé. L’ancien président, qui vit désormais en Turquie aurait tenté de se procurer des armes, munitions et matériels connexes dans le but de s’en servir contre les intérêts fondamentaux de la nation. Des charges qui s’ajoutent à celles qui pesaient déjà contre lui à savoir, corruption, enlèvement, assassinat, torture. Des faits présumés puisqu’aucun procès n’a encore jugé des faits reprochés au professeur Condé, renversé par la junte en 2021.
Comme on pouvait s’y attendre, sa réaction n’a pas tardé. A travers le magazine Jeune Afrique, Alpha Condé a qualifié de « bouffonnerie », les nouvelles accusations d'achat d'armes lancées contre sa personne. Pour l’ex-président, les dirigeants actuels ne savent plus où donner de la tête. Le RPG, son parti dans la même veine, a exigé en outre la libération de Fodé Moussa Mara, qui de l’avis de la justice, serait le complice attitré de Condé. Les soutiens de l’ancien président en fuite se font de plus en plus pressants en réclamant notamment un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Une position partagée par l’UFDG, principal parti d’opposition sous la gouvernance de Condé. Les deux partis jadis opposés sont d’ailleurs officiellement unis dans une plateforme afin de faire face aux militaires conduits par le Colonel Mamadi Doumbouya.
Pour rappel, ces dernières semaines ne sont pas de tout repos pour le Colonel Doumbouya et ses hommes. La spectaculaire évasion à la maison centrale de Conakry le 4 Novembre est toujours dans les mémoires. Ce raid on s’en souvient avait fait de nombreuses victimes parmi lesquelles, des civils et des militaires.
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