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Writer's pictureTowanou Johannes

Guerre à l'est de la RDC: l'étau se resserre autour de Joseph Kabila


La République Démocratique du Congo (RDC) est secouée par des allégations et des révélations politiques majeures concernant l'ancien président Joseph Kabila, notamment dans le contexte de son implication présumée avec l'Alliance Fleuve Congo (AFC). Cette situation a suscité des réactions vives et des débats intenses au sein du pays et au-delà de ses frontières.


Les révélations d'Eric Nkuba


Le conseiller stratégique et politique de Corneille Naanga, Eric Nkuba Shebandu, a récemment été arrêté et interrogé par les renseignements militaires.


Au cours de cet interrogatoire, Nkuba a mentionné le nom de Joseph Kabila parmi ses contacts politiques au sein de l'AFC, un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la CENI et proche de Kabila.


Cette révélation a jeté une lumière crue sur les liens politiques potentiellement complexes et intrigants qui existent entre différentes personnalités influentes en RDC.


Eric Nkuba a également cité d'autres personnalités politiques, dont Claudel Lubaya, Joseph Olenghankoy, et Patient Sayiba, comme étant des contacts au sein de l'AFC.


Ces révélations ont immédiatement attiré l'attention et suscité des réactions de la part des intéressés qui ont tous nié les accusations.


Réactions et controverse


La déclaration d'Eric Nkuba a été rapidement suivie de réactions et de controverses. Le porte-parole des Forces Armées de la RDC (FARDC), le Général Sylvain EKENGE, a qualifié Joseph Kabila de "pièce maîtresse de l'AFC", soulignant ainsi l'importance et l'ampleur des implications politiques de cette déclaration.


Cette affirmation a alimenté les spéculations sur les éventuelles connexions entre l'ancien président et les mouvements politico-militaires actifs en RDC.


Cependant, ces allégations n'ont pas été sans controverse. Claudel Lubaya, en particulier, a exprimé son indignation face à son inclusion parmi les contacts politiques de l'AFC.


Réaction du Front Commun pour le Congo (FCC)


Parallèlement à ces événements, le Front Commun pour le Congo (FCC), important regroupement politique fidèle a Joseph Kabila, a vivement réagi aux accusations récentes portées contre leur leader.


Le FCC a condamné les allégations selon lesquelles Kabila aurait soutenu des rébellions comme le M23 et l'AFC, les qualifiant de "diversion mal ficelée" visant à détourner l'attention du peuple congolais des problèmes internes du pouvoir en place.


Dans une déclaration publique, le FCC a plaidé pour que Joseph Kabila soit reconnu comme un "patrimoine national à préserver" et traité avec respect et considération.


Le document signé par Raymond Tshibanda, président de la cellule de crise du FCC, a mis en avant le rôle historique de Kabila dans la première alternance pacifique du pouvoir en RDC, insistant sur sa contribution à la stabilité politique du pays.


Contexte politique et enjeux


Cette controverse intervient également dans un contexte politique plus large marqué par des tensions et des conflits entre différentes factions politiques en RDC.


Les développements récents autour des liens politiques de Joseph Kabila avec l'AFC pourraient avoir des implications significatives sur l'avenir politique du pays, notamment en influençant les alliances et les stratégies des acteurs clés dans le paysage politique complexe de la RDC.

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