Plus d’un an après sa chute par un coup d’État, l’ancien président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a pris une décision majeure : il se retire définitivement de la vie politique.
Cette annonce a été faite dans une lettre rendue publique le 19 septembre 2024, où Ali Bongo adresse un appel poignant à ses compatriotes et dirigeants.
Il demande la libération de sa femme Sylvia et de son fils Nourredin, tous deux incarcérés depuis plus d'un an.
Ali Bongo affirme : « Ma femme et mon fils en sont aujourd’hui les bouc-émissaires impuissants. »
Cette lettre est plus qu'une simple requête ; elle marque un tournant dans la trajectoire de celui qui a gouverné le Gabon pendant plus d'une décennie.
Ali Bongo explique son renoncement définitif à toute ambition politique par la nécessité de protéger sa famille et d’apaiser le climat tendu qui règne dans le pays.
« Je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale. Cela vaut également pour Sylvia et Noureddin. »
Un sacrifice pour apaiser le Gabon
Dans sa lettre, Ali Bongo se positionne comme un homme conscient de ses responsabilités et des attentes de ses concitoyens.
Il admet les erreurs de son mandat, affirmant :
« Je suis pleinement conscient de ce qui a été accompli sous ma présidence, comme également des insuffisances dont j’assume seul la responsabilité. »
Mais il implore la clémence pour sa famille, dénonçant les abus qu’ils subissent, notamment les tortures et détentions injustes :
« Leur emprisonnement et les sévices qu’ils subissent depuis plus d’une année vont bien au-delà de tout ce qu’une épouse et un fils ont à supporter. »
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