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Writer's pictureTowanou Johannes

Deux avocats portés disparus sur une route secondaire...


Dans la nuit du 10 au 11 octobre, Gontran Some et Christian Kabore, deux avocats burkinabés, ont été enlevés alors qu’ils se dirigeaient vers Bobo-Dioulasso depuis Ouagadougou. Leur disparition s’est produite près de Bondoukuy, sur une route secondaire, alors qu’ils avaient dévié de l'axe principal, la Nationale 1, en raison des inondations qui avaient rendu cette dernière impraticable.


Un trajet détourné qui tourne au drame


Les deux juristes circulaient à bord d’un Toyota RAV 4 sur la Nationale 10 lorsque leur véhicule a été intercepté par des individus armés.


Les premières informations laissent penser qu’un groupe terroriste, actif dans cette région à haut risque, serait à l’origine de l’attaque.


L’unique témoin, une passagère également présente dans la voiture, a réussi à s’échapper et a immédiatement alerté les autorités sur l’enlèvement.


Insécurité rampante dans l’ouest du Burkina Faso


Cet incident s’inscrit dans une vague de violences croissantes dans l'ouest du pays, une zone de plus en plus ciblée par les groupes armés.


Quelques heures avant l’enlèvement, un bus appartenant à la société Elitis a échappé de peu à une attaque dans la même région.


Ce contexte sécuritaire inquiétant souligne la difficulté à maintenir la sécurité sur les axes routiers secondaires, souvent moins surveillés.


Une recrudescence des attaques sur les routes


Depuis quelques années, le Burkina Faso est en proie à une escalade de l’insécurité, avec des attaques fréquentes contre les civils, particulièrement dans les zones frontalières.


Les enlèvements sur les routes deviennent un phénomène récurrent, perturbant la vie quotidienne des citoyens.


Les autorités, pour l'instant silencieuses sur ce dernier enlèvement, pourraient renforcer la présence des forces de sécurité dans la région pour tenter de retrouver les avocats.


La sécurité des axes routiers en question


Ce nouvel incident met en lumière les dangers omniprésents sur les routes burkinabées, où les risques d’attaques sont en constante augmentation.


La disparition de ces deux avocats rappelle une fois de plus l'urgence de sécuriser les voies de communication.


Ce, notamment les routes secondaires, qui deviennent des pièges mortels pour les voyageurs dans ce climat de violence exacerbée.

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