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Writer's pictureTowanou Johannes

Critiqué par Sonko, cet opposant tacle " tu as laissé tes deux femmes pour...

Ousmane Sonko / Premier Ministre du Sénégal

Au Sénégal, les tensions entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le maire de Dakar, Barthélémy Dias, atteignent un nouveau sommet. Ce qui a commencé par des échanges verbaux entre les deux figures emblématiques de la scène politique sénégalaise a dégénéré en affrontements intenses, avec des accusations personnelles et des violences qui inquiètent la population.


Des propos virulents qui frappent dans l'intime


Tout a commencé lorsque Sonko, agacé par le comportement de Dias, a critiqué ce dernier en évoquant ses habitudes :


« Certains prennent des bouteilles, boivent à volonté et insultent tout le monde. Ce n’est pas ainsi que l’on fait de la politique. »


Une déclaration perçue comme une attaque directe contre le style de Dias, qui est souvent provocant.


Barthélémy Dias / Maire de Dakar

Dias n’a pas tardé à réagir. Quelques heures plus tard, il a riposté en qualifiant Sonko de « MIMI », et en lançant :


« Ma religion ne m’interdit pas de boire, mais la tienne t’interdit de mentir et de laisser tes deux femmes pour aller te soigner dans des salons de massage en pleine pandémie. »


Cette réplique acerbe, qui rappelle des controverses ayant déjà éclaboussé Sonko par le passé, a accentué les divisions.


Rivalité et escalade sur fond de campagne


Les tensions entre les deux camps ne se limitent pas aux discours.


Lors d’une récente visite de Barthélémy Dias à Bakel, des partisans de Sonko ont scandé le nom de ce dernier, provoquant la colère de Dias, qui a réagi par des insultes.


Ces événements marquent un point de rupture entre les deux personnalités, chacune tentant de marquer son territoire dans une arène politique en pleine effervescence.


Une attaque inquiétante contre le siège de Sàmm Sa Kàddu


Dans la nuit du 28 octobre 2024, la situation a pris une tournure inquiétante avec une attaque violente contre le siège de la coalition Sàmm Sa Kàddu, dirigée par Barthélémy Dias.


Selon un communiqué officiel de la coalition, des individus armés de coupe-coupe, d’armes à feu et de cocktails Molotov ont tenté de pénétrer dans leurs locaux de Sacré-Cœur vers 4h du matin.


L’attaque, qui s’est produite après des menaces publiques attribuées à Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, a causé des dégâts matériels considérables.


Plusieurs véhicules ont été saccagés, toutes les vitres brisées, et un incendie a détruit des équipements et des biens d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de francs CFA.


Bien que les sapeurs-pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser le feu, cette attaque a profondément secoué la coalition.


« Cet acte criminel ne doit pas rester impuni », exige le communiqué, qui appelle les autorités judiciaires à prendre des mesures pour garantir la sécurité de leurs membres et pour enquêter sur les auteurs de cette agression.


Une scène politique sous haute tension


Face à l’escalade de violence, la coalition Sàmm Sa Kàddu lance un appel aux autorités pour rétablir le calme et défendre les valeurs de paix et de justice.


Selon leur communiqué, les incidents récents, des provocations à l’attaque de leur siège, constituent une série d’agressions qui remettent en cause la stabilité de la campagne.


Cette situation alarmante inquiète la population, tandis que les leaders politiques semblent engagés dans une bataille où la ligne rouge a été franchie.


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