Ce pays africain envoie un message clair à la Cedeao, Mali, Niger et Faso...

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C'est une sortie qui a le mérite d'être claire. Le ministre désigné des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Samuel Okudzeto Ablakwa, a réitéré la volonté de son pays de renforcer l’intégration de la CEDEAO.

Il a souligné que cette démarche reste une priorité stratégique pour Accra, en parfaite adéquation avec les intérêts nationaux du Ghana et les dispositions de la Constitution de 1992.

« Le président Mahama estime que notre agenda d’intégration régionale doit être poursuivi et non abandonné. Les articles 40 et 73 de la Constitution de 1992 nous enjoignent à placer nos intérêts stratégiques au centre de notre politique étrangère. »

Un soutien fort à la CEDEAO

Alors que la CEDEAO célèbre son 50ᵉ anniversaire, Samuel Okudzeto Ablakwa a tenu à féliciter l’organisation pour ses réalisations.

Okudzeto Ablakwa / Ministre désigné des Affaires Etrangères et de l'intégration Régionale

Il a également annoncé que le Ghana pourrait accueillir les festivités marquant ce demi-siècle d’existence.

Cette déclaration intervient dans un contexte où l’organisation régionale est confrontée à des défis.

Il s'agit notamment du départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger, qui ont récemment annoncé leur retrait.

Un appel au dialogue avec l’AES

Le ministre ghanéen a également affirmé que le Ghana soutient les efforts de la CEDEAO pour renouer le dialogue avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

L’objectif est de faciliter leur réintégration dans le bloc sous-régional et de renforcer la coopération dans des domaines cruciaux tels que la sécurité et le commerce.

Dans un contexte où les tensions entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES) restent vives, cette prise de position du Ghana en faveur du dialogue envoie un signal clair : Accra plaide pour une solution diplomatique et une Afrique de l’Ouest unie face aux défis communs.

La CEDEAO, un pilier de la stabilité régionale

Au-delà des tensions récentes, la CEDEAO demeure un acteur incontournable pour la paix, la stabilité et le développement économique en Afrique de l’Ouest.

Forte de cinq décennies d’expérience, l’organisation a joué un rôle clé dans la résolution de crises majeures, la médiation des conflits et la promotion de la démocratie.

Contrairement à l’Alliance des États du Sahel (AES), dont l’orientation repose essentiellement sur des considérations sécuritaires et une rupture avec les partenaires historiques, la CEDEAO offre un cadre institutionnel solide, fondé sur des principes éprouvés de coopération régionale ainsi que de solidarité économique.

Le Ghana, en soutenant activement la CEDEAO, rappelle que l’intégration et la concertation sont des garanties essentielles pour l’avenir de la région, bien plus que l’isolement et la division.

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