Le Bénin est de nouveau frappé au cœur. Ce jeudi 17 avril 2025, trois assauts terroristes synchronisés ont visé les Forces armées béninoises dans le nord du pays.
Ces attaques, d’une violence inouïe, se sont produites dans la zone sensible des chutes de Koudou, au niveau de la borne triple, et contre une unité en mission d’ouverture de voie stratégique au sein du parc W.
Selon Fraternité FM qui a révélé l'information, le bilan est lourd : huit militaires béninois ont perdu la vie, fauchés dans l’exercice de leur devoir.
Une dizaine d’autres ont été blessés et immédiatement évacués par hélicoptère vers des structures de soins.
Un terrain miné et hautement stratégique
La zone ciblée n’est pas anodine. Située à la croisée des frontières avec le Burkina Faso et le Niger, la borne triple représente un point névralgique dans la lutte contre le terrorisme transfrontalier.
Le parc W, vaste territoire forestier à cheval sur les trois pays, est depuis plusieurs années une zone refuge pour des groupes armés.
La mission d’ouverture de voie menée par l’armée béninoise visait à sécuriser cette zone stratégique. C’est précisément cette opération qui semble avoir déclenché la furie des assaillants.
Une riposte immédiate et des terroristes neutralisés
Face à l’attaque surprise, les forces béninoises ont opposé une riposte énergique.
Des terroristes ont été abattus au cours des affrontements, selon les premières informations.
Mais malgré le professionnalisme et le courage des troupes, le choc est immense dans les rangs de l’armée et au sein de la population.
Cet événement ravive la douleur de l’attaque meurtrière de janvier 2025, qui avait déjà endeuillé l’armée béninoise au même point stratégique.
Une escalade qui interroge
La multiplication de ces attaques soulève de nombreuses interrogations sur la capacité d’anticipation et les moyens déployés dans cette zone critique.
Malgré les efforts de sécurisation et la présence militaire renforcée, les groupes armés semblent toujours capables de frapper avec précision et coordination.
Alors que le pays peine encore à panser les plaies des précédentes pertes, ce nouveau drame sonne comme un signal d’alarme pour l’État-major béninois et les partenaires régionaux.
Silence des autorités, attente d’un hommage national
Au moment où ces lignes sont écrites, aucune déclaration officielle n’a encore été faite par les autorités béninoises.
Dans un contexte où la menace terroriste devient de plus en plus pressante au Sahel et s’étend vers le golfe de Guinée, le Bénin n'est pas épargné .
Le pays est désormais pleinement confronté à une guerre asymétrique qui exige vigilance, coordination régionale et renforcement constant des capacités militaires.
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