
La montée en puissance des groupes terroristes dans le nord du Bénin soulève des inquiétudes croissantes. Lors d’un conseil militaire tenu à Cotonou le 13 janvier 2025, les responsables militaires béninois ont mis en lumière une faille cruciale : le manque de coopération entre les armées du Bénin, du Niger et du Burkina Faso. Ce défaut de coordination est perçu comme un levier stratégique exploité par les djihadistes pour frapper avec efficacité et impunité.
Un constat alarmant de la stratégie actuelle
Selon le Général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major général des forces armées béninoises, l’une des principales failles de la défense réside dans l'absence d'unité régionale.
En décembre dernier, il avait proposé une rencontre avec ses homologues nigériens pour discuter de mesures conjointes contre les djihadistes, mais cette initiative est restée sans réponse.
Ce silence, bien que non expliqué officiellement, traduit un climat de méfiance latent entre les trois nations voisines.
S’exprimant sur les efforts déployés par le Bénin pour renforcer la coopération régionale, le Général Gbaguidi a déclaré :
"Le Président de la République du Bénin s'est rendu deux fois au Burkina Faso... pour proposer que nous travaillions ensemble. Je me suis rendu deux fois au Burkina Faso pour proposer que nous travaillions ensemble. Je suis persuadé qu'un jour ça fera, je ne désespère pas. Même chose avec le Togo avec qui nous travaillons très bien."
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