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Writer's pictureTowanou Johannes

Burkina : nouvelle déclaration fracassante des autorités (vidéo)


Ce sont les plus hautes autorités qui l'affirment. Le Burkina Faso fait face à une nouvelle tentative de déstabilisation orchestrée par un réseau complexe de civils et militaires burkinabè résidant en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Nigeria. Le ministre de la Sécurité, le Commissaire Mahamoudou Sana, a annoncé lundi soir, sur la télévision nationale, que ces individus avaient planifié une série d'attaques pour renverser le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré, avec l'appui de puissances étrangères, de groupes terroristes et de mercenaires européens.


Des personnalités influentes impliquées


Parmi les instigateurs de ce complot figurent plusieurs personnalités clés, dont l’ex-président, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, les anciens ministres Djibril Bassolé et Alpha Barry, ainsi que l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry.


L'ancien député-maire de Dori, Aziz Diallo, et d'autres figures politiques comme Ousmane Moumouni Diallo et Aziz Dabo, font également partie du réseau de déstabilisation.


Ces comploteurs auraient bénéficié du soutien d’opérateurs économiques influents, ce qui montre l’étendue et la profondeur de ce projet de subversion.


Ils auraient recruté des groupes terroristes et orchestré l'attaque sanglante de Barsalogho le 24 août 2024, en préparation d'infiltrations visant des positions stratégiques à travers le pays.


Des cibles stratégiques visées


Le ministre Sana a précisé que cette tentative de renversement du régime comprenait des attaques sur des infrastructures sensibles, telles que la présidence de Koulouba, l'aéroport de Ouagadougou et le site de drones militaires.



Les Forces combattantes burkinabè positionnées à Mangodara, dans la région des Cascades, étaient également dans le viseur des conspirateurs, qui comptaient utiliser la Côte d'Ivoire comme base arrière.


Arrestations de plusieurs personnes


Plusieurs figures militaires ont déjà été interpellées, notamment le Commandant Hamed Kinda, chef des Forces spéciales, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans cette entreprise de déstabilisation.


Parmi les autres personnes arrêtées figurent le Commandant Johanny Compaoré, ancien directeur de la SONABHY, qui avait cherché à acquérir des drones kamikazes, ainsi que le Colonel Zalla, employé des Nations Unies en Centrafrique.


Le lieutenant-colonel D. Roméo Ouoba, alias "Rodriguez", chef des opérations à Accra, est également sous surveillance.


La fin de la recréation


Face à cette situation, le ministre Mahamoudou Sana a averti que les autorités ne toléreront plus aucune tentative de subversion.


Une opération spéciale reste en cours pour neutraliser tout réseau cherchant à s’attaquer à la stabilité du Burkina Faso.


Le ministre a également lancé un appel aux familles des personnes impliquées, leur demandant de contribuer à la fin de ces actions contre le pays.


« La recréation est terminée », a martelé le ministre Sana, soulignant la gravité de la situation et l'engagement ferme des autorités à protéger la nation contre toute forme de déstabilisation.


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