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Writer's pictureTowanou Johannes

Battu dans les urnes, ce président africain annonce son...

Dépouillement des bulletins de vote


Il aura tout seul posé les jalons de cette défaite historique. Le président sortant du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a officiellement reconnu sa défaite aux élections législatives de mercredi, marquant un tournant majeur dans l’histoire politique du pays. Le Parti démocratique du Botswana (BDP), qui dirigeait le pays depuis son indépendance en 1966, n’a réussi à décrocher qu’un siège jusqu’à présent, scellant ainsi une défaite historique.


Masisi annonce une transition pacifique


Lors d’une conférence de presse vendredi, Mokgweetsi Masisi, au pouvoir depuis 2018, a annoncé sa décision de « se retirer » et de « faciliter la transition » vers l’opposition, tout en félicitant Duma Boko et son parti, l’Umbrella for Democratic Change (UDC), pour leur victoire.

Mokgweetsi Masisi / Président du Botswana
« Nous sommes prêts à devenir une opposition loyale et responsable. »


Les résultats provisoires, publiés par l’Agence France-Presse, montrent que l’opposition a remporté 31 des 61 sièges parlementaires, donnant ainsi à l’UDC et à ses alliés un contrôle décisif pour former un nouveau gouvernement.


Le quotidien Mmegi a qualifié la défaite du BDP d’« écrasante », un terme repris largement sur les réseaux sociaux.


Un bouleversement politique porté par la soif de changement


Duma Boko, leader charismatique de l’UDC et ardent défenseur des droits humains, n’a pas tardé à saluer cette victoire attendue par nombre de Botswanais.

Duma Boko / Leader de l'UDC

Dans une déclaration, il a affirmé que « le changement est là », réaffirmant que son parti répond à une demande populaire de renouvellement politique et de justice sociale.


Le gouvernement Masisi avait été critiqué pour la corruption, le népotisme et une économie stagnante, des points qui ont alimenté la campagne de Boko pour une société plus équitable.


Les défis d’un nouveau départ


Le nouveau gouvernement devra affronter des défis économiques de taille.


La dépendance du Botswana à l’égard des diamants, son principal moteur économique, s’est fragilisée face à la concurrence des pierres de synthèse.


Avec un taux de chômage dépassant les 27 %, particulièrement parmi les jeunes, la priorité sera la diversification de l’économie.


L’élection de l’UDC ouvre ainsi un chapitre inédit pour le Botswana, avec l’espoir d’une relance de l’économie et d’une gestion plus transparente des ressources du pays.

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