
José Luis Munuera Montero, arbitre espagnol, a récemment exprimé son immense détresse après avoir officié le match entre Osasuna et le Real Madrid.
Il a confié être resté cloîtré chez lui toute la journée, incapable de faire face aux attaques dirigées non seulement contre lui, mais aussi contre sa famille.
« Je suis resté enfermé à la maison toute la journée. C'est très dur. Ils s'en prennent à mes neuf frères et sœurs... à mon père de 80 ans. Sommes-nous fous ? Quel sport sommes-nous en train de créer ? »
Ses propos, rapportés par partidazocope, révèlent la pression extrême que subissent aujourd’hui les arbitres, victimes de critiques incessantes, de menaces et parfois même d’agressions physiques.
Menaces et violences : un fléau qui touche tous les niveaux
Les incidents visant les arbitres ne sont malheureusement pas nouveaux.
En novembre 2024, un fait divers en Espagne avait choqué l’opinion publique lorsqu’une mère en colère était entrée sur le terrain pour gifler un arbitre lors d’un match de jeunes.
Ce genre d’agression, autrefois impensable, devient tristement banal de nos jours.
Le problème ne se limite pas au football amateur. À chaque décision contestée, les arbitres professionnels sont pris pour cible sur les réseaux sociaux et subissent une pression psychologique énorme.
Le Comité des Arbitres condamne fermement ces attaques
Face à la situation alarmante, le Comité Technique des Arbitres (CTA) en Espagne a rapidement réagi en dénonçant avec force les menaces reçues par Munuera Montero.

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