Selon une prévision de la Chambre Africaine de l’Energie, l’Algérie et l’Egypte sont les deux nations qui fournissent le plus d’efforts en ce qui concerne le forage d’exploration. Ceci, au point de disposer sur leur territoire, des deux tiers des puits terrestres de tout le continent africain.
Une preuve s’il en était encore besoin, de la vision des deux pays pour le secteur des forages d’exploration. Le continent devrait d’ailleurs accueillir d’ici à 2025, 375 nouveaux forages. 132 pour le compte de cette année 2023 qui s’achève, 120 pour l’année d’après et 123 puits pour l’année 2025. Il est à préciser que l’essentiel de ces puits seront des puits terrestres.
Pour sa part, l’Algérie fait déjà un effort dans le but d’assoir sa technique afin de booster son secteur d’hydrocarbures, vu la flambée des prix dans du secteur conjugué à l’appétence du marché international. Membre du top 10 mondial des producteurs de gaz naturel, l’Algérie est en tête du classement sur le continent africain.
Quant à l’Egypte, ses efforts sont tout autant louables. Le Caire a lancé un programme de 1,8 milliards de dollars pour forer les puits d'exploitation de gaz naturel dans la mer méditerranée ainsi que dans le Delta du Nil. Des chiffres qui montrent bien que les perspectives sont excellentes pour le continent africain qui verra donc s’accroitre les forages d'exploitation à court terme. D’autres pays devraient leur emboîter le pas, tant les revenus liés aux gisements et aux différents minerais représentent une manne financière importante pour le continent africain. C’est ce qui justifie notamment l’attrait de l’Afrique en tant que continent le plus convoité de la planète.
Chrispus EHOUDON (Stag)
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