Mohbad / artiste chanteur nigérian, décédé dans des conditions suspectes
C'est un témoignage devant la cour qui relance la controverse. Alors que la justice poursuit son enquête sur les circonstances mystérieuses du décès de Mohbad, l’infirmière qui a prodigué les derniers soins au chanteur nigérian a livré un témoignage bouleversant devant le tribunal. Son récit a apporté des précisions troublantes sur les heures ayant précédé la tragédie et relancé les débats autour des causes réelles de sa mort.
D’après son témoignage, elle a été contactée par Spending, un ami proche de Mohbad, afin de soigner l’artiste à domicile.
À son arrivée, elle a administré trois injections : un vaccin contre le tétanos, du paracétamol et un antibiotique.
Avant l’injection, Mohbad lui aurait demandé quels médicaments elle lui administrait, et elle les lui aurait listés.
Jusqu’à ce moment-là, rien ne semblait anormal. Mais les événements ont rapidement pris une tournure dramatique.
Une réaction inquiétante aux injections
Selon l’infirmière, après les deux premières injections, la femme du chanteur, Wunmi, lui a révélé que son mari souffrait d’un ulcère.
Une information capitale qu’elle aurait dû connaître avant d’administrer le traitement, ce qui l’a poussée à reprocher à Wunmi son manque de vigilance.
Malgré cette révélation tardive, elle a poursuivi le traitement et injecté la troisième dose.
C’est à ce moment que Mohbad a commencé à ressentir un malaise. Il s’est levé précipitamment pour aller vomir dans la salle de bain, accompagné de Wunmi et de Djbami, une autre personne présente sur les lieux.
Lorsqu’il est revenu, il présentait des signes inquiétants : il avait des frissons et sa peau s’était couverte de chair de poule.
Pourtant, Wunmi aurait minimisé la situation, affirmant que ce genre de réaction était habituel chez lui après une injection.
Mais l’état de Mohbad a continué de se détériorer. Consciente de la gravité de la situation, l’infirmière a décidé d’agir rapidement.
Avec Djbami, elle s’est précipitée à la pharmacie la plus proche pour acheter un antidote.
Cependant, lorsqu’ils sont revenus, il était déjà trop tard. Mohbad était en pleine crise convulsive.
Une tentative de sauvetage tardive et un drame évitable ?
Face à l’urgence, l’infirmière et les proches de Mohbad ont tenté de le transporter à l’hôpital.
Malheureusement, son état s’était déjà aggravé de manière irréversible. La situation a dégénéré rapidement, et ce qui aurait pu être une simple réaction médicamenteuse traitable a conduit au pire.
Le témoignage de l’infirmière met en lumière plusieurs interrogations : pourquoi Mohbad n’a-t-il pas été transporté plus tôt dans un hôpital compétent ?
Pourquoi son ulcère n’a-t-il été mentionné qu’après les premières injections ?
Aurait-il pu être sauvé si les soins avaient été prodigués différemment ?
Ces questions restent sans réponse, mais elles alimentent les débats enflammés parmi les fans et l’opinion publique.
Une affaire qui divise les fans et soulève des accusations
Depuis ce témoignage, les réactions sont partagées sur les réseaux sociaux.
De nombreux internautes reprochent à l’entourage du chanteur d’avoir tardé à l’emmener dans un centre hospitalier.
"Avec sa richesse, il aurait pu être soigné dans une vraie clinique, et non à domicile", s’insurge un fan.
D’autres estiment que Mohbad a succombé à une réaction médicamenteuse qui aurait pu être évitée si des précautions médicales avaient été prises en amont.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Mohbad étant décédé à seulement 27 ans, sa disparition a suscité de nombreuses controverses et accusations, notamment au sein de sa propre famille.
Son père a récemment pris la parole et désigné Wunmi, la veuve du chanteur, comme la principale responsable de sa mort.
Il affirme avoir entendu un enregistrement vocal dans lequel son fils déclarait : "Si tu me tues, tu ne pourras pas tuer toute ma famille."
Ce rebondissement ajoute une nouvelle dimension à cette affaire déjà complexe.
Entre soupçons de négligence médicale, tensions familiales et controverses judiciaires, la vérité peine à émerger.
Une chose est certaine : l’affaire Mohbad est loin d’être close, et de nouveaux développements pourraient encore bouleverser les conclusions de l’enquête en cours.
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