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Writer's pictureTowanou Johannes

Affaire Baltasar Ebang : la Présidence réagit et annonce...


Le scandale Baltasar Ebang Engonga, Directeur Général de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF) de Guinée équatoriale, continue de secouer les sphères du pouvoir après la diffusion massive de vidéos compromettantes montrant le haut fonctionnaire en pleine relation avec plusieurs femmes, y compris l’épouse d’un haut responsable de la sécurité présidentielle. L’affaire a poussé la présidence à réagir avec force pour endiguer la vague d’indignation qui gagne la population.


Une déclaration sans équivoque sur les réseaux sociaux


Le vice-président, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a pris la parole sur X (anciennement Twitter) pour annoncer une série de mesures sévères. Dans un message clair et sans concession, il a précisé :


« Aujourd'hui, nous allons procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays. Le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur l'éthique publique. »


Il a ajouté que cette action marque « une étape décisive dans notre politique de tolérance zéro envers les comportements portant atteinte à l’intégrité de la fonction publique. »


Teodoro Nguema Obiang Mangue / Vice-président de Guinée Équatoriale


En rappelant l’importance des valeurs de responsabilité et de respect dans l’administration, le vice-président entend poser des bases solides pour restaurer la confiance des citoyens.


Une enquête sanitaire lancée pour protéger la population


L’affaire ne se limite pas à des sanctions disciplinaires. Sur le plan judiciaire, le Procureur général a décidé d’ouvrir une enquête pour déterminer si Baltasar Ebang Engonga pourrait être porteur d’une infection sexuellement transmissible.


Cette démarche vise à identifier tout risque sanitaire pour les personnes impliquées et leurs proches.


« La loi n’interdit pas les relations intimes consenties, mais quiconque expose autrui à une maladie de façon intentionnelle sera sévèrement puni », a précisé le Procureur, soulignant l’obligation de protéger la santé publique.


Des mesures sans précédent pour restaurer la confiance


En décrétant cette politique de tolérance zéro, les autorités équato-guinéennes envoient un message fort : l’éthique et le professionnalisme doivent prévaloir au sein des institutions publiques.


Cette prise de position fait écho aux inquiétudes du vice-président sur les conséquences de ce scandale pour la stabilité sociale et familiale du pays.


Selon lui, « la sécurité nationale est menacée » par cette affaire, avec des risques de ruptures conjugales, de violences, et de déstabilisation sociale.


Vers un renforcement des contrôles dans les ministères


Pour éviter que de tels scandales ne se répètent, la présidence annonce des contrôles renforcés dans tous les bureaux ministériels.


Tout comportement inapproprié sera réprimé, les responsables s'exposant non seulement à des suspensions, mais aussi à des poursuites judiciaires si leur conduite a mis en danger la santé publique.


Le gouvernement semble décidé à faire de cette affaire un exemple pour redéfinir les standards éthiques au sein de l’administration.

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